Journée de manifestations et d'actions dans les universités et les hôpitaux

Publié le par COLLECTIF ANTILIBÉRAL du PAYS de PORT-LOUIS

Le monde universitaire, les médecins et autres personnels des hôpitaux sont appelés à une journée d'actions ce mardi pour protester contre les réformes gouvernementales dans l'enseignement supérieur et dans la santé.

Les enseignants-chercheurs, chercheurs et étudiants mobilisés depuis début février contre le décret sur le statut des enseignants-chercheurs ou la réforme de la formation organisent une nouvelle journée de manifestations partout en France. Il s'agira de la 11e journée de manifestations en treize semaines de conflit.

Si certaines organisations appellent à la fin des blocages et la tenue des cours et des examens dans les universités, une intersyndicale FSU-CGT-Solidaires, Sauvons l'université, sauvons la recherche et Unef ainsi que la Coordination nationale des universités appellent à poursuivre le mouvement.


Cette journée coïncide avec celle choisie par les personnels des hôpitaux parisiens, y compris des chefs de service et professeurs peu habitués à manifester, pour dire leur opposition au projet de loi Bachelot.

Ainsi le cortège hospitalier, qui partira à 11h de la Tour Montparnasse à Paris, sera rejoint au niveau du métro "Port Royal" par le défilé universitaire- parti, lui de Jussieu - et tous deux se dirigeront vers le Sénat, où doit commencer le 11 mai l'examen du projet de loi "Hôpital, Patients, Santé, territoires" (HPST).


Chez les hospitaliers, la manifestation se double d'un appel à la grève. Le Mouvement de Défense de l'Hôpital Public (MDHP), lancé par des médecins de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et soutenu par les syndicats hospitaliers, invite notamment à reporter les activités programmées et non-urgentes.

Des actions pourraient aussi avoir lieu en province.


A Lille, des médecins ont décidé "de ne plus participer aux activités administratives" depuis lundi. Même initiative aux Hospices Civils de Lyon, tandis que la communauté médicale de Caen envisage de former mardi une "chaîne humaine hospitalière autour du CHU".


Les personnels hospitaliers reprochent au projet HPST de "caler l'hôpital sur l'entreprise" en renforçant un directeur qui "pourra n'avoir aucune compétence médicale" et estiment qu'il "organise des suppressions massives et injustifiées d'emploi d'infirmiers et d'aides-soignants".



Source Marianne2

Projets de loi Hôpital - Université: même logique, même punition?

Avant même la manifestation nationale des personnels de l’hôpital public prévue aujourd’hui 5 mars, Roselyne Bachelot a fait de nombreuses concessions sur son projet de loi. De petits reculs qui, si la mobilisation est forte, pourraient en appeler un grand.



(photo : brykmantra - Flickr - cc)
(photo : brykmantra - Flickr - cc)

Avec l’ouverture, Nicolas Sarkozy disait vouloir transcender les clivages politiques. Désormais, ce sont les réformes de son gouvernement qui réussissent ce tour de force. Mais contre elles ! Le projet Pécresse, qualifié récemment de « projet de merde » par Nicolas Sarkozy, a ouvert la voie : dans les rangs des opposants, au plus fort du mouvement, on pouvait retrouver côte à côte syndicats étudiants et enseignants (ce qui est somme toute assez banal) et présidents d’universités (ce qui est beaucoup plus rare). Plus improbable encore, des bastions universitaires très marqués à droite, comme Assas et Dauphine, ont été entraînés dans le mouvement de contestation.

 

La loi Bachelot pourrait, elle aussi, transcender les traditionnels clivages politiques. Et pour cause : elle relève de la même logique que le projet Pécresse. Une logique qui, crise aidant, ne remporte pas vraiment l’adhésion des Français. Une logique voulue par le Président lui-même : appliquer au secteur public certaines des règles du secteur privé.

 

Mais si la loi Bachelot est également capable de cristalliser tous les mécontentements, c’est qu’elle ressemble fort à une « usine à gaz ». Son nom à rallonge (« Loi hôpital, patients, santé et territoires ») suffit à s’en convaincre : elle n’épargne personne ! Du coup, depuis que son examen a repris à l’Assemblée, les doléances de toutes sortes se multiplient. Syndicats et opposition, bien sûr, sont de la partie. Mais pas seulement


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