Le capitalisme est-il à son dernier krach ?

Publié le par COLLECTIF ANTILIBÉRAL du PAYS de PORT-LOUIS


Après les plongeons de Tokyo et New York, les Bourses européennes connaissent depuis mercredi de nombreux remous, sous la menace de la récession.

Alors que de nombreux observateurs commencent à s’interroger sur le remise en question du modèle capitaliste américain, un vent de panique soufflait mercredi sur les marchés mondiaux, après les pires chutes depuis 1987 à Tokyo et New York, tandis que l’Europe s’apprêtait à appeler solennellement à un "nouveau Bretton Woods" pour réformer le système financier mondial.

A la crise financière s’ajoute la menace de récession mondiale.

Les responsables américains ont multiplié les avertissements quant à la baisse de la consommation des ménages - la première depuis 1991 -, la crise immobilière qui "n’a pas touché le fond" et la reprise qui "n’est pas pour demain".

A Bruxelles, au second jour de leur sommet, les dirigeants européens appelaient tels des pompiers pyromanes à une refonte du système financier mondial, avant une rencontre samedi avec le président américain George W. Bush à Camp David.

Après s’être entendus à 27 pour soutenir les mesures prises dimanche par les pays de la zone euro pour enrayer la crise financière, les Européens veulent obtenir un "nouveau Bretton Woods" - le sommet qui avait défini en 1944 un nouvel ordre financier mondial - associant le G8 aux grandes économies émergentes.

Après avoir préconisé le retour de la puissance publique allant jusqu’à des nationalistaions, les chefs d’État veulent s’attaquer aux paradis fiscaux, aux agences de notation et aux fonds spéculatifs. Londres et Berlin proposent aussi de réformer le Fonds monétaire international (FMI) pour lui donner un rôle de supervision mondiale.

De son côté, le cubain Fidel Castro s’en est pris aux "pays capitalistes", estimant qu’ils "ne sont pas en position pour imposer leurs conditions et solutions au reste du monde".

A New Delhi, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, réunis mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise.

 

 

 

Publié dans Économie

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